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Des sandwichs musicaux avec un arrière goût de silicium

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25 janvier 2011

Mon avis sur... Firefly

 

 

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Bon ben comme toute les bonnes idées (ou les mauvaises, ou les moyennes idées aussi), ça mets du temps à se mettre en place. N’empêche que j’ai vu Firefly, et j’voulais en dire un mot :

Honnêtement, j’ai regardé cette série pour une seul raison : Sheldon l’a nommée de « brillante Firefly » (cf : The big bang theory). Ce qui peut être brillant pour lui ne peut être que bien. Bon ben en fait c’est pas vraiment vérifié pour Firefly.

 

Le concept : très simple, des contrebandiers disposent d’un vaisseau (le Firefly donc), et sous couvert de transport de marchandise et de voyageur, ben ils arrondissent les fins de mois avec de l’illégal, du pillage d’épave, et j’en passe. Seulement il y a un hic : parmi les voyageur se trouvent un toubib et sa sœur qui est, disons… devenu folle après une sorte de lavage de cerveau. On en sait pas plus.

 

Je commencerais par les bons points, ça ira très vite attention : pas grand-chose. Le concept est sympathique, une BO très axés sur la guitare sèche qui donne un petit côté folk (tout petit hein) mélangé aux ambiances de bar/bistrots presque omniprésent dans la première partie de la saison, ça fait assez routard de l’espace. Les effets spéciaux sont… franchement pas mal, presque à la hauteur de ceux du pilote de Battlestar Galactica. Sinon ils sont généralement inintéressant, c’est du branlage d’yeux, c’est tout.

 

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Les mauvais points maintenant : Aïe. Aïe, et encore une fois Aïe. Les acteurs sont tout, sauf crédible. Il y a l’attirail habituel, le commandant du vaisseau, ancien militaire ayant perdu une cause, qui en a vécu de bonne mais qui est sympathique quand même (il joue même le rôle du blagueur, généralement dévoué à un tire-au-flanc), l’ex soldate qui a vécu la guerre avec le commandant, le jeune pilote presque surdoué (d’ailleurs je voterais pour une palme d’Or du pire couple de l’histoire du cinéma en l’honneur de notre pilote et de la soldate, après King Kong et sa blonde.), la grosse brute de service à qui il manque pas mal de cervelle, et la technicienne. Honnêtement on se demande ce qu’ils ont fumé pour elle, mais Jewel Staite était vachement plus crédible dans Stargate Atlantis (et pourtant la crédibilité c’est pas ce qui en ressort de ça) que là, réduite à jouer le rôle d’une ado attardée, niaise au possible, au doublage franchement dramatique (Oui, car introuvable en VO, je sais j’ai pas eu beaucoup de chance au départ).

 

firefly_blu_ray_Kaylee_2Les personnages à priori secondaires sont recrutés n’importe comment, et là je pèse mes mots : juste « Oh j’serais bien tenté de resté, j’suis prêtre » et le voilà avec un permis de séjour à durée indéterminée, ça ressemble à ça. Au moins le toubib avait une raison de rester : rafistoler les trous. La gamine (Summer Glau) n’a pas non plus un doublage terrible (ça s’applique à absolument tout les personnages, le prêtre est à peu près mieux loti que les autres mais bof), et est très mal mise en scène je trouve, ainsi que la prostitué/compagne/dame de compagnie/défaite amoureuse complète du capitaine, elle, ben elle ne sert que de PNJ qui donne des quêtes, youhou.

 

En bref, ce qu’il en résulte : un concept sympa mais très mal joué, les scénaristes ont tenté des choses improbables (notamment en reprenant 45 fois les mêmes méchants, sous prétexte que nanani j’veux me venger), notamment en demandant au chasseur de prime du dernier épisode de lécher un poteau dans le Firefly… Honnêtement, j’sais pas si j’ai vu pire.

 

PS : J’apprends en seekant pour des images de Firefly histoire d’égailler l’article (bon) que il y aura un film de fin à Firefly, étant donné que la série (bien qu’ayant eu un bon succès) ne fut pas suivi à cause d’un certain Rupert Murdoch (patron de la Fox peur ceux qui ne le saura pas, et surtout un grand ennemi d’internet) , nommé Serenity. J’reupperais l’article quand j’aurais vu le film.

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24 juillet 2010

Un effet flagrant de censure démesurée

 

Un journaliste a voulu avoir accès aux documents distribués lors d’une réunion à huis clos entre le gouvernement Australien et les FAI Australiens, conformément à la législation Australienne. Le résultat ? Il l’a eu son document, je vous laisse découvrir par vous-même (PDF) : Le document.

Ca vaut Coluche : Dîtes-nous de quoi vous avez besoin on vous expliquera comment vous en passer.

Source :  Numérama

 

24 juillet 2010

Pourquoi Hadopi est dépassé du point de vue technique ?

Hadopi est la petite sœur de la loi Dadvsi votée en 2005, qui condamnait le téléchargeur (le téléchargement équivalait alors à de la contrefaçon) à un maximum de 2 ans de prison et de 300 000 euro d’amende. Cette dernière loi, bien que parfaitement effective, n’a JAMAIS été invoquée, ni n’a donné lieu à aucune condamnation depuis 5 ans maintenant.

Fin 2008, l’ex-ministre de la culture, Mme Albanel (maintenant directrice de communication de France Télécom) a pris en main le projet de loi Hadopi dans le but de sanctionner les téléchargements illicites de façon automatiques, se basant sur une preuve plus que controversée : l’adresse IP.

 

La preuve par l’adresse IP

L’adresse IP est un peu l’adresse d’un modem, il vous est attribué une IP lors de votre souscription à un abonnement internet, c’est donc sur le papier une preuve irréfutable de votre identité. Seulement, non seulement il est possible d’avoir une IP dynamique (c'est-à-dire qui change régulièrement), mais il est aussi possible de masquer cette adresse, de la changer, de se voir attribuer une IP provenant d’un autre pays, tout simplement par l’intermédiaire éventuel de proxy, qui masque votre connexion entre au niveau de la passerelle entre vous et votre Fournisseur d’Accès à Internet, ou par l’intermédiaire d’un Virtual Private Network (VPN) ou Réseau Privé Virtuel, qui est un peu un petit réseau dans le réseau. Avec un VPN, votre connexion passe d’abord par de multiples serveurs basés un peu partout dans le monde. Ainsi, vous vous connectez avec l’adresse IP du serveur au lieu de la votre.

Je vous conseille de passer par ce blog, qui contient des informations très précises au sujet des VPN qui existent actuellement : il faut aussi dire que ce secteur est en train de bondir depuis l’apparition d’Hadopi et de son équivalent Ipred en suède.

Voici également une liste non exhaustive des VPN les plus connus :

Les gratuits :

Les payants :

Les VPN payant coûtent généralement moins d’une dizaine d’euro par mois.

 

Le protocole ciblé 

Ensuite, il faut savoir que TMG récoltera des adresses IP exclusivement sur les protocoles P2P (Emule, Kazaa, etc) : quand on télécharge un morceau de fichier grâce à un seedeur, son adresse IP nous est connue le temps de télécharger ce morceau. TMG se connectera donc à un certain nombre de seedeur par jour pour récupérer leurs adresses pendant qu’elles partagent leurs contenus.

Seulement, le P2P est utilisé depuis plus de dix ans maintenant (le premier soft à l’utiliser : Napster en 1999), et dans le monde de l’informatique, dix ans équivaut presque à l’âge de pierre. Il existe maintenant des moyens beaucoup plus rapides (sans même parler des newsgroups qui existe depuis plus longtemps que le P2P et qui est encore utilisé aujourd’hui).

Aujourd’hui très apprécié, le Direct Download est de plus en plus important sur le net. Le principe : une entreprise fournit des dizaines (voir des centaines) de serveurs de part le monde, ses clients achètent un abonnement pour accéder à ces serveurs, puis ils upload (téléverse pour l’équivalent québécois) des fichiers sur ces serveurs et download (télécharge) ceux qui les intéressent.

Il existe des centaines de forums (également nommé board mais bon… le principe c’est un forum, point) qui classent par catégorie (films, musiques, jeux vidéos, etc…) ce que l’on partageait autrefois un peu anarchiquement dans Emule.

Le géant Allemand Rapidshare est très connu, il existe également Megaupload, Hotfile, et des dizaines voir même des centaines d’autre.

 

Avec ça, des logiciels existent pour faciliter le téléchargement, je ne pourrais citer que l'excellent Jdownloader : ce soft open-source capte les liens copiés dans le presse-papiers et les archives directement : à l’utilisateur ensuite de trier ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas télécharger.

Après, sans parler même de téléchargement mais plus d’accès au contenu désiré en directe (alias Streaming), beaucoup ne télécharge plus mais mate en streaming… autre moyen d’être invulnérable face à Hadopi (Allostreaming eut une montée fulgurante dernièrement dans le nombre de recherche Google, pensez-y ;) )

Enfin, il existe toujours le bon vieux moyen : trimballez vous avec votre harddrive et partagez vos fichiers sans passer par aucuns réseaux, vous êtes absolument sûrs de ne pas être chopé ;) (Quoi que...)


L'ASTUCE DU JOUR : Vous recherchez un film ? Google is your friends ! Il suffit de taper le nom du film que vous recherchez à côté du nom d'un service de DDown, vous fouillez un peu, et vous trouverez... (Par contre, l'accès à certaine board est parfois possible que si vous vous inscrivez, mais l'inscription est gratuite et vous ne le regretterez pas ;) 

Ex : tapez "Avatar megaupload" dans google (ou tout autre moteur de recherche) et fouillez un petit peu.

24 juillet 2010

Les réseaux sociaux foncièrement mauvais ?

A la lecture de mon dernier article sur les réseaux sociaux, vous pouvez imaginez que je les déteste. Non bien sûr que non, c’est un concept intéressant qui a permis à beaucoup de monde de retrouver des proches avec qui ils avaient perdus contact, même si pour arriver à ce principe là, il faut oublier les sombres débuts de Facebook.

 

Seulement, le principal défaut inhérent aux réseaux sociaux actuels (Il n’y a pas que Facebook évidemment, on peut citer Twitter, Myspace, et la chine dispose même de son propre réseau social, dont j’ai perdu le nom), c’est que les informations sont centralisés en des points fixes et qu’ils sont à la disposition des créateurs.

Je vous conseille la lecture de ces quatre articles, qui présenteront la naissance d’un réseau social libre, open-source et décentralisé : Diaspora.

Peut-on imaginer un Facebook libre et décentralisé ?

Plus de 125 000 dollars de dons en quelques jours pour Diaspora, le Facebook libre et ouvert

Une première version de Diaspora, le Facebook libre et ouvert, arrivera en septembre

Diaspora, les premières images du réseau social libre et ouvert

 

Le terme diaspora désigne la dispersion d'une communauté ethnique ou d'un peuple à travers le monde. À l'origine, ce terme ne recouvrait que le phénomène de dispersion proprement dit. Aujourd'hui, par extension, il désigne aussi le résultat de la dispersion, c'est-à-dire l'ensemble des membres d'une communauté dispersés dans plusieurs pays.

Source : wikipedia

 

Maintenant, il faut espérer que Diaspora prenne le pas sur les réseaux existant, ce qui est loin d’être gagné. En effet, les membres de Facebook ne verront pas l’intérêt de s’isoler sur un concurrent, qu’il soit libre ou non, et il faut espérer que Diaspora trouve un moyen d’être perméable avec Facebook, un peu comme les différents clients de messagerie instantanée qui utilisent tous le protocole PPP (Protocole Point-à-Point). Seulement eh ben, c’est utopique.

 

24 juillet 2010

Une approche technique de la musique

 

Je visite régulièrement le site d’un compositeur, celui de Tanguy Follio. Ce gars a une approche très précise de la musique, analysant des passages d’apparence anodine pour nous les présenter sous forme de vrai chef-d’œuvre. Je vous conseille vivement l’article sur le début de la musique de Back to the Future, que je trouve vraiment ahurissant.

Vous trouverez sur son blog (qui est une véritable mine d’information) des informations sur le statut du compositeur, des analyses sur des morceaux de BO qui me laisse pantois, voir même des petits exercices (que vous êtes libre de faire ou pas évidemment) intéressant.

M’intéressant de prêt ou de loin à l’informatique musical c’est un vrai bonheur de lire ses conseils sur les samples, les instruments VST, sur Cubase et autre, je vous le conseille vraiment.

 

Son blog : http://www.compositeur-arrangeur.com/blog/

 

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23 juillet 2010

Les dangers du pouvoir grandissant des entreprises, grâce à internet

 

Une récente histoire a attiré mon attention. En avril dernier, Sony a retiré une des fonctionnalités natives de sa console, la PS3 : l’entreprise a retiré la possibilité d’installer un système d’exploitation alternatif au firmware de base.

 

Certainement très appréciée par les aficionados des logiciels libres, cette possibilité a été utilisé par des chercheurs pour diverses recherches (je ne retrouve pas ma source, mais j’ai trouvé celle-ci), profitant de sa très bonne puissance de calcul.

 

Seulement, la PS3 est utilisable pour ces recherches que si l’on installe un OS alternatif (comme Linux évidemment).

 

Evidemment, les mises à jours n’étaient pas automatique, et il suffisait d’être au courant de ceci et de ne pas installer la mise à jours qui détériorait les fonctionnalités de la console : seulement, les mises à jours furent automatisés dans les jours qui suivirent et le consommateur n’eut d’autre choix que d’empêcher toute connexion au Playstation Home, sous peine de voir sa distribution irrémédiablement détruite AINSI que ses données personnelles.

Il se pose alors deux problèmes :

L’entreprise a-t-elle le droit de retirer une fonctionnalité de son produit sans demander l’avis des consommateurs, sachant que ces consommateurs ont peut-être acheté ce produit pour cette fonctionnalité précise ?

 

Pour le cas des chercheurs, cette question ne se pose même pas : quel intérêt de posséder une console dans un laboratoire de recherche (hormis la pause café évidemment) ?

 

Dans le cas des particuliers, une class action a été créée par plusieurs Américains qui se sentaient floués par cette dégradation.

Une class action ouverte contre Sony.

Suite récente de l'affaire

 

La seconde question est celle-ci : une entreprise a-t-elle le droit de décider de l’utilisation d’un de ses produits ?

 

On peut surtout penser à l’Apple Store pour cette question. En effet, Steve Jobs se fait gardien de la bonne morale en interdisant tout contenu qui ne serait pas en accord avec les bonnes mœurs (notamment au sujet de la pornographie, même humoristique).

Voulez-vous acheter une baguette de pain avec laquelle il est illégale de manger avec du jambon sous prétexte que le vendeur est musulman et que sa religion lui interdit de manger du porc ?

Je sais, ce n’est pas le même monde, mais je trouve qu’il y a quand même un côté commun.

 

Des liens : 

Clubic : D'autres utilisations de la PS3

 

23 juillet 2010

Une autre dérive de la publicité ciblée

Ben tiens, tout à l’heure je vous parlais de la publicité ciblée en fonction de votre historique de recherche, mais maintenant il y a mieux (ou pire, tout dépend du point de vue) :

La publicité en fonction de votre sexe et de votre age évaluée à l’aide d’une caméra de surveillance.

L’info est à choper sur http://www.korben.info/ et est très intéressante (qui a pris sa source de Gizmodo)

Lien de l’article

 

23 juillet 2010

Pourquoi il ne faut pas faire confiance aux réseaux sociaux ?

EDIT : Article du Monde plutôt intéressant.

Il y a quelques jours, Facebook a passé un cap important : 500 000 d’utilisateurs. Evidemment, c’est un total, je doute très fortement qu’il y ait 500 000 utilisateurs actifs, il faut compter avec les doublons, voir triplons, les comptes dormants, les faux comptes, les comptes abandonnées, etc…

Néanmoins c’est la première fois qu’un site réunis autant de monde. Je ne sais plus qui a fait cette comparaison, mais une idée surgit de plus en plus du web : Facebook est le nouveau pays, le super-pays virtuel, qui a un roi tout-puissant, Mark Zuckerberg.

 

Les plus fidèles sujets de ce roi sont très nombreux, ils se connectent tout les jours à ce royaumes, rédigent une partie de leur vie et la donne Monsieur Zuckerberg qui l’étudie, la garde bien au chaud dans un coin maintenant qu’elle lui appartient et qui l’a vend au plus offrant.

Les plus offrants sont nombreux, que ce soit la police (et avec elle le gouvernement), les organisations secrètes (gouvernementale ou pas), ou d’obscures entreprises de marketing. Vous connaissez les liens Adsense de Google ? Eh bien c’est la même chose, mais avec vos informations.

 

Vos photos qu’elles concernent votre famille, vos amis, vos préférences sexuelles, vos hobbys, vos soirées, ce que vous faîtes de votre vie, où vous passez vos vacances, sont tous des éléments plus intéressant que les autres à propos de votre vie, et votre vie, c’est de l’argent.

 

La publicité ciblée :

 

Admettons, vous vous créez un compte Google, avec une adresse Gmail et tout et tout.  Vous vous connectez pour rechercher quelque chose sur internet, même pas besoin de le faire manuellement c’est automatisé, ainsi que la case cloud history qui permet à google de récupérer votre historique de recherche afin de faire des statistiques de celles-ci. Vous avez une lecture essentiellement basée sur les organisations secrètes, vous lisez des blogs d’information sur le club Bildeberg, vous recherchez sur Amazon 1984 de George Orwell (Youpi, mon blog est dans les listes à surveiller maintenant, faîtes-vous plaisir).

Mystérieusement, vous allez commencer à voir apparaître des publicités « Tout savoir sur les organisations secrètes », « Acheter 1984 à petit prix », tout autant de publicité qui rémunérera l’entreprise Google lorsque vous cliquez dessus. Voilà comment se faire de l’argent en situation d’oligopole.

 

Le suivi psychologique :

 

Vous traversez une mauvaise passe, et avez des lectures de plus en plus noires (bon, c’est un exemple). Vos messages Facebook se font de plus en plus sombres, vos twitter de plus en plus agressif, vos recherches changent : quelqu’un établit un profil sur vous. Vous aviez tel mental à telle période de votre vie, et maintenant vous en avez un autre. Il y a de grande chance qu’ils recherchent la raison de votre changement, et si votre humeur s’améliore au bout d’un moment, ils le sauront. Ainsi, (et là je noircis mon tableau), dans une société autoritaire, si vous dérangez, ils sauront sur quel élément de votre vie s’appuyer pour vous faire mal. Qui aime bien châtie bien, il ne suffit pas d’aimer, il suffit de connaître suffisamment, et pour contrôler quelqu’un, il suffit de tout connaître sur lui.

 

Pourquoi, par quel moyen ?

 

Il y a un truc que vous ne lisez jamais, LES CONDITIONS D’UTILISATION.

 

Elles définissent les droits et devoirs du service auquel vous souscrivez et de vous. En deux graphiques montrant l’évolution des conditions sur la vie privées, vous verrez comment Mark Zuckerberg s’approprie les informations sur votre vie.

 

Intéressant non ?

Bien sûr, il y a eu toute une polémique ces derniers temps, les conditions avançant à pas de géant vers une perte de contrôle de l’utilisateur. Seulement ils sont revenus en arrière de quelques mois, pour recommencer leur marche vers l’abandon de la vie privée à plus petit pas, lentement mais sûrement.

Deux liens intéressants :

 

Facebook embauche des Lobbyistes pour combattre l'idée farfelue de "Vie Privée".

 

Vente de vie privée par Facebook

 

Il existe un dernier grand moyen, et c’est peut-être le plus important de tous. Quand on ne peut pas obliger quelqu’un à donner sa vie, pourquoi ne pas lui faire croire que c’est… tendance ?

Utilisation de la puce RFID comme moyen de paiement.

Une boite de nuit en Espagne utilise la puce RFID (je ferais un article sur cette abomination) en guise de moyen de paiement tendance. On vous implante après VOTRE PROPRE DEMANDE une puce dans la main qui sera votre carte bancaire. Je l’expliquerais un peu plus tard, mais il existe deux types de puce RFID : passive et active.

Celle-ci est une puce active, c'est-à-dire qu’on peut vous géo localiser précisément à tout moment. De plus, on connaît votre consommation, les personnes implantées avec qui vous avez passé le gros de la soirée, etc…

Vous avez parlé à un assassin et vous vous en êtes sorti vivant ? Vous êtes suspect de complicité ;)

Ensuite, c’est à vous de prouver que vous êtes innocent, c’est pas un peu le monde à l’envers ça ?

La présomption de culpabilité a commencée avec Hadopi et n’est pas prêt de s’arrêter en si bon chemin.

 

23 juillet 2010

Quelques liens pour se tenir au courant à propos d'Hadopi

 

Je vous l’avais promis, j’essayerais de tenir ce blog régulièrement à jour à propos de l’actualité informatique.

Or il se trouve qu’on s’est pris une grande latte dans la gueule (non pas les vilains petits pirates, mais les internautes en général) en Mai 2009 : Hadopi 2 votée grâce à notre nouveau ministre de la culture (pas de culture sexuelle j’espère ho ho ho, que je suis méchant).

 

Si vous êtes là, c’est que vous en avez au minimum entendu parler (du moins je l’espère pour vous). Si vous passez votre journée sur TF1 je ne pense pas que vous savez de quoi je parle.

 

En résumé (très gros résumé) : Hadopi (Haute Autorité pour le Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet) est une autorité indépendante du gouvernement qui recueillera des adresses IP disponible lors d’un téléchargement par P2P (Emule, Kazaa, oui oui, on s’en sert encore).

Concrètement, la récolte se fera par TMG, entreprise partiellement contrôlé par Thierry Lhermitte, qui fournira ces listes à la haute autorité qui enverra d’abord un email (Blabla, vous avez téléchargé c’est pas bien blabla), puis une lettre recommandé (qu’il suffira de refuser) puis qui coupera notre accès internet pour une durée de trois mois si on se fait rechopper une troisième fois. Je rechercherais un jour des statistiques prouvant (enfin, qui signalait que…) se faire chopper trois fois était quasiment impossible et je les mettrais là, ça vaut le coup d’œil.

 

Je vais commencer par fournir quelques adresses utiles :

 

Numérama : journal très intéressant que je suis depuis un bon moment (plusieurs années à vrai dire) plutôt prolifique sur le droit sur internet, sur la législation d’internet, le contrôle, la censure, les tendances, etc etc … Très bonne lecture, à raison de 4 à 6 articles par jours, pas très long mais généralement bien écrit malgré quelques prises de positions plus ou moins subjective par moment.

 

PCInpact : Ecrivez le bien, les rédacteurs détestent que le nom soit mal écrit -_-  Site intéressant, plus prolifique du côté technique et test informatique mais qui offre un avis plutôt intéressant, je m’en sers plus pour confirmer mes sources. A noter que Nil Sanyas, l’un des rédacteurs s’occupant de la section Edito, a toujours un avis très personnel de l’actualité et offre une vision très très intéressante, c’est toujours un plaisir de le lire (à propos de sujet tournant sur le futur de l’informatique en général souvent).

 

Parti Pirate Français : Le premier parti politique prenant exclusivement position pour le pirate est le piratpartiet suédois, et ce dernier continue de nous surprendre de plus en plus (Hébergement de The Pirate Bay, création de PirateISP, un FAI suédois, dispose d’un (voir deux maintenant, il me semble) eurodéputé suite aux dernières élections, enfin, ils dépotent). Le parti français tente de suivre les traces de son homologue suédois mais peine un petit peu (même beaucoup). Un peu de soutient ne leur fera pas de mal.

 

La Quadrature du Net : Organisme de défense des libertés du net. Je n’arrive pas à savoir depuis quand ils existent, mais je sais que c’est très récent, et j’ai assisté à leurs premières tentatives phare (qui a modérément fonctionné, ils se sont fait connaître mais c’est tout) : le black-out Hadopi (mettre une image noir nommée black out pour protesté contre le vote de la loi). Cela fait un peu moins de deux ans il me semble. Son fondateur principal, Jérémie Zimmerman, est plutôt influant, on entend souvent parler de lui. Leurs dossiers sont très laconique je trouve, m’enfin on ne doute absolument pas de leurs convictions dans ce cas.

 

 

Alors, pourquoi tout ceci, pourquoi se tenir au courant de ça et pourquoi combattre Hadopi ?

La raison est très simple, et tellement simple que peu de gens qui ne sont pas déjà convaincu du mal d’Hadopi ont du mal à cerner (ou alors s’en foutent carrément et là c’est plus grave.).

 

Concrètement, Hadopi veut interdire le partage. Toi petit internaute, tu n’as pas le droit de me faire découvrir un film que tu aimes. Tu n’as pas le droit car tu as un statut de consommateur et non pas de commentateur, les commentateurs ce sont les magasines, les médias qui font des phrases d’accroches et c’est tout.

Ton opinion tu te la gardes pour toi, Hadopi ça veut dire ça. Ton opinion et surtout le film ou la musique où quoi que ce soit dont tu parles.

Je ferais peut-être un article plus approfondi un jour.

 

23 juillet 2010

La meilleure façon de préparer un putain de bon sandwich chrono en main

 

Bon je vous l’avais promis, je le fais maintenant.

Ca doit vous arriver souvent, vous êtes chez vous, devant votre aimé(e) (comprendre : votre machine), et vous avez l’estomac qui crie « FAMIIIINE ! » mais vous êtes devant un putain de bon film qui vous tient en haleine depuis une heure et demi et vous allez bientôt savoir la fin, donc aucune pause possible de plus de 3 minutes (A moins que vous utilisez ma technique d’arrêter 20 minutes avant la fin et de l’imaginer, là vous avez même le temps de passer aux chiottes).

Mais alors, comment faire ? Moi j’ai ma super technique, le super sandwich.

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Bon, ingrédient : 

-          Du pain de mie (image non contractuelle)

-          Du beurre (préférez celui qui se tartine facilement, sinon les 3 minutes ne seront pas respectées

-          Une tranche de jambon (Herta, le goût des choses simples, c’est méga bon et il n’y a pas trop de gras).

 

Et là un petit grain de folie (mais un seul) :

OU

-          Du fromage en tranche (rapidité d’ouverture, deux secondes)

OU

-          Du fromage rapé (rapidité d’ouverture, tout dépend s’il est déjà utilisé ou pas, entre deux secondes et septs secondes)

OU

-          Des cornichons (préférez les petits cornichons) coupé en deux sur la longueur : le plus long mais le plus bon aussi (rapidité d’installation, je dirais bien 30 secondes pour l’histoire du couteau, de l’ouverture, du coupage et de l’installation)

 

Après si vous aimez la salade, les tomates ou autres choses, vous avez de mauvais goûts.

Pour plus de folie, vous pouvez faire plusieurs étages (je déconseille au dessus de trois tranches de pain de mie, ça devient lourd pour le bidon après). 

 

23 juillet 2010

Mon avis sur… Cypher

Voilà, il est temps de commencer à écrire quelque chose. Une fois n’est pas coutume, j’vais commencer par un film que j’ai plutôt aimé.

Alors déjà, il faut dire que je ne trouve aucun film parfait. Non non et non il y aura toujours une méga couille pour moi, ou alors une petite couille si le film est 

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Page wikipedia du film  (en anglais).

 

Bon j’vais spoiler le film, j’me sens pas de parler qu’en sous-entendu, et si ça vous plait pas, ben j’vous dirais bien d’aller faire autre chose ailleurs ;).

Cypher est film sorti en 2002 ayant pour principal thème le lavage de cerveau, la culture d’entreprise, (un peu de paternalisme aussi) et euh je crois que c’est tout.

Je ne crois pas avoir reconnu des acteurs, mais il faut dire que le jeu de chacun est plutôt crédible, et la transformation de l’acteur principal l’est aussi.

La première scène, un type habillé en cadre (costard, petite mallette, coiffé correctement, petite lunette) se présente à un poste, se fait fouiller (« Vous prévoyez de partir en vacance monsieur Sullivan ? », dit le garde, faisant référence à un livre de voyage) aussi bien sa mallette que son crâne.

Là, il doit se justifier de ses lectures, il assure qu’il sera totalement dévoué à Digicorp (entreprise concurrente de Sunways system, important ça ;) ) et qu’il sera prêt à mentir à son entourage, y compris sa femme.

Là, on a le côté culture d’entreprise, dévotion absolu, négation de libre arbitre et intrusion dans la vie privée (à petites doses, mais ça se corse plus tard).

Morgan Sullivan fait plusieurs voyages aux quatre coins de l’Amérique tout en mentant à sa femme sur ses motivations, et assiste à des conférences sur des stratégies de ventes, de marketing et des statistiques sur des produits. Il doit espionner la conférence en enclenchant un microphone qui envoie le signal à Digicorp. Jusque là, c’est crédible et bien fait. Sullivan commence à fumer, à boire du Scotch, et à devenir plus confiant en lui-même (au début, il joue le petit froussard dévoué).

Le film commence à peu près à ce moment : lavage de cerveau à toute l’assistance de la conférence. Evidemment, Sullivan est le seul à résister, fort des pilules donné auparavant par une asiatique mystérieuse (le côté peu crédible ressort).

 

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Morgan Sullivan qui se fait pwned le cerveau, fallait pas postuler

 

Je ne vais pas raconter tout le film, mais les grandes idées qui en ressortent sont :

-          Les techniques marketings où le consommateur moyen est un cobaye (cobaye dans le genre vache à lait) : Dans les conférences.

-          Le vol d’information et l’espionnage industriel : le microphone et les fausses identités

-     Le lavage de cerveau, où les employés ont carrément une nouvelle identité et en sont fermement convaincus.

-          Le paternalisme : tu es totalement dévoué à moi et tu auras ça, tu te syndicalises et travailles pour le concurrent et ta vie n’aura plus de sens)

 

J’ai beaucoup aimé ce film pour son début très étrange, mais beaucoup moins la fin. Fin heureuse, les entreprises concurrentes son owned et le gentil mec tout seul a réussit et se fait une croisière en balançant les informations qui vaudrait des millions à l’eau, cool.

 J’ai l’impression que dans tout les films américains (bons films), il faut prendre le début, mixer un peu avec le milieu, pour s’arrêter 20 minutes avant la fin et imaginer la suite : la fin se révèle très souvent décevante.

 

Prenez par exemple Fight Club. J’ai lu le bouquin et j’ai lu le film après. Pour moi, le film est la plus belle adaptation d’un bouquin que j’ai jamais vu, ultra fidèle, presque toute les scènes sont reprises (il faut dire que ce n’est pas un bouquin très dense) ainsi que beaucoup de répliques cultes (« J’avais envie de détruire quelques choses de beau », ou alors dans le genre qui mets bien dans l’ambiance, au détour d’une conversation qui n’avait rien à voir « Tu sais que si on mélange moitié-moitié du jus d’orange et de l’essence on obtient du napalm ? », dans le bouquin on a même des mesures précises pour faire de la nitroglycérine).

Sérieusement, regardez bien ce film, puis à 5 minutes de la fin, si vous avez lu le bouquin, arrêtez-vous au moment précis où celui-ci se finit. Vous aurez vu un bon film qui ne vous aura pas déçu du début à la fin.

Fight club = fin fracassante dans le bouquin, fin heureuse dans le film, mais why ?

 

Mon oncle m’a dit un jour « Ce film là n’a pas plus aux américains car la fin n’est pas heureuse ». Il parlait de Norway of Life, un film un peu psychédélique mais qui mérite le détour. J’en parlerais une autre fois, citer Cypher, Fight Club et Norway of life dans le même article, ça va déstabiliser votre connexion et un hiver rigoureux envahira votre lit, j’ai pas forcément envie ;)

 

23 juillet 2010

Présentation du blog

Bon eh bien comme le titre l’indique, présentation du blog, youpi !

Ca fait un moment que j’me disais « P’tain j’me ferais bien un site (ouais à la base c’était un site, mais payer un serveur me refroidit toujours) qui parle un peu de tout et tout, ça m’permettra de faire quelques choses au lieu de me faire chier à mater tout le temps les même films ou série, à refaire sans arrêts les mêmes jeux et à manger sans arrêts), mais un site sur quoi ? »

C’est vrai, une grande majorité des blogs existant ont tous un sujet hyper intéressant : la vie du blogueur.

Mais qu’est-ce que c’est foutrement inintéressant, n’est-ce pas ?

 

Ne voulant pas faire comme tout le monde, car je suis méga anarchique et tout et tout, j’me suis dis « Ouais, j’vais faire un blog sur quelque chose ! ». Seulement quoi ?

Ben maintenant c’est décidé, j’vais faire un truc sur un peu tout ce qui me passionne, c'est-à-dire la musique bien faîte avec plein de solos et tout, les jeux vidéo, les bons films bien faits, l’informatique pour les moins nuls et j’en passe. En avant vers le second article youhou ! 

 

EDIT : Bon j'ai pas encore tout bien bien piger pour l'apparence du blog, ça viendra progressivement, déjà faut que je fasse une bannière potable. Ca m'a l'air quand même bien chiadé comme truc -_-

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Des sandwichs musicaux avec un arrière goût de silicium
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